Les coutumes religieuses
Les pèlerinages

A la St-Blaise (3 février) se déroulait un pèlerinage à l'Hôpital-Saint-Blaise, petit village près de Mauléon, où les paysans venaient mettre leur bétail sous la protection du Saint.

Le 22 juillet, le pèlerinage à la chapelle de la Madeleine se faisait à pied.

Un groupe de pèlerins de Montory devant la chapelle de la Madeleine de Tardets le 22 juillet 1939
Les processions

Beaucoup de fêtes religieuses étaient célébrées par des processions. Les plus importantes étaient celles des Rogations pour la préservation des fruits de la terre et la conservation du bétail. Elles avaient lieu le lundi, le mardi et le mercredi précédant le jeudi de l'Ascension. Il y avait une procession par quartier : à la croix de la gare, à celle de Histouye et à celle du village. On chantait les litanies des Saints et le curé bénissait chaque quartier.

Pour la Fête-Dieu, il y avait 2 processions : la première, le dimanche de la Fête-Dieu : on s'arrêtait devant 2 reposoirs au sol recouvert de la jonchée ; la seconde, le dimanche suivant, fête du Saint-Sacrement s'arrêtait aussi devant 2 reposoirs. Le porteur de la croix et les enfants de choeur précédaient le dais porté par 4 hommes. Les fillettes jetaient des pétales de roses.

D'autres processions avaient lieu pour la St-Jean, l'Assomption (la Vierge tenait dans ses mains un bouquet de blé) et les Rameaux.

Le jour de la St-Jean on confectionnait dans chaque maison une croix de la St-Jean et un bouquet fait d'une branche d'aubépine, de noisetier, d'un lys et de roses.

La semaine sainte

Le Jeudi-Saint : confessions dans les confessionnaux, messe solennelle au cours de laquelle le prêtre lavait les pieds des enfants de choeur. Les cloches sonnaient et "partaient à Rome", le chantre chantait le Gloria. Les enfants de choeur faisaient le tour du village avec des crécelles qui remplaçaient les cloches pour l'Angélus de midi. Dépouillement des autels : on enlevait tous les linges et on laissait la porte du tabernacle ouverte, les hosties qui restaient étaient mises à la sacristie.

Le Vendredi-Saint : jour de jeûne et d'abstinence. Chemin de Croix et adoration de la Croix.

Le Samedi-Saint : messe le matin, les cloches revenaient quand on chantait le Gloria. Procession sous le porche avant de rentrer à l'église. On remplissait 2 lessiveuses d'eau de la fontaine pour la bénédiction de l'eau et du feu. Le prêtre bénissait toute l'église avec le goupillon. On allumait le plec ou eskua (cierge en cire d'abeilles contenu dans un petit panier d'osier) et les charbons, qui avaient été gardés après la combustion des rameaux bénits de l'année précédente, pour la confection des cendres.

Le jour de Pâques, messe solennelle et vêpres. Ceux qui avaient assisté à la première messe du matin pouvaient déguster, à la maison; l'omelette pascale. L'agneau pascal était le plat traditionnel du repas de midi.

La communion solennelle
La communion privée avait lieu en mai. A l'âge de 12 ans, après 4 jours de retraite, garçons et filles faisaient la communion solennelle. A midi, un repas de fête rassemblait, à la maison, toute la famille. A 13 ans, renouvellement de la communion solennelle. Tous les 2 ans avait lieu à Tardets, la Confirmation donnée par l'Evêque.
Les communiants et renouvelants de l'année 1960. Autres photos
La crèche vivante de 1955
Autres photos de crèches
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